Comment Boris Johnson a inventé l'europhobie britannique
Boris Johnson ne croit pas au Brexit. Du moins, il y a quatre mois, juste avant d’annoncer officiellement qu’il défendrait une sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne, le principal homme politique du camp du Brexit n’y croyait pas. "Il l’a confié à un ami commun quelques jours avant son annonce", affirme Charles Grant, le très sérieux directeur du think tank Centre for European Reform. "Il a toujours été en faveur de rester dans l’UE, ajoute Roland Rudd, le trésorier du camp du Remain, qui est aussi un ami proche de Boris Johnson. Tout le monde a le droit de changer d’opinion, bien sûr…"
... La Suisse doit aussi accepter la libre circulation des personnes, ce qui provoque de fortes tensions depuis la votation de 2014 imposant des quotas d’immigration. «Il est improbable que cette option soit proposée», estime Jean-Claude Piris, auteur d’un rapport sur le sujet pour le Centre for European Reform.