Avec Londres, un possible divorce mais pas de procédure
Plusieurs scénarios sont donc possibles. "Pour certains ’’brexiters”, il faudrait un accord comme celui qui lie l’UE et le Canada (liés par un 'partenariat stratégique' économique sans équivalent, NDLR)", indique Agata Gostynska, chercheuse au Centre for European Reform, un groupe de réflexion britannique. Pour d’autres, il faudrait que le Royaume-Uni conserve son accès au marché intérieur. "Cette deuxième option s’apparente au rêve. L’UE serait en droit d’exiger des contreparties, comme le maintien de la contribution britannique au budget de l’UE ou le respect du principe de libre circulation des travailleurs européens au Royaume-Uni", poursuit Agata Gostynska. Deux exigences inacceptables pour des eurosceptiques.